Jeudi 3 avril, Gabelus, notre apiculteur partenaire, est venu au lycée à 21h, alors que la nuit était installée. Il s’agissait de fermer temporairement les ruches, avec les abeilles à l’intérieur, afin de permettre un entretien en toute sécurité du patio dès le lendemain matin, pour les agents comme les butineuses.

Dès le lever du jour, cisailles, coupe-branches et débroussailleuses sont entrés en action pour nettoyer le patio. Une attention particulière a été portée à la préservation de quelques zones naturelles, afin de favoriser la biodiversité, essentielle à l’équilibre du lieu.

Une fois l’opération terminée, Gabelus est revenu pour rouvrir les ruches. Les abeilles ont aussitôt retrouvé leur liberté et, sans perdre de temps, sont reparties accomplir leur mission : collecter du pollen et contribuer à la pollinisation de leur environnement.

Pour rappel, les abeilles du lycée sont des abeilles noires, ou Apis mellifera mellifera. Originaires d’Afrique, elles ont parcouru un long chemin avant de s’installer durablement en France. Leur grande capacité d’adaptation à divers environnements est l’un de leurs nombreux atouts. Peu gourmandes en hiver, elles hivernent très bien, même en cas de froid intense, résistent mieux aux maladies, vivent plus longtemps et s’adaptent efficacement à leur biotope.

Elles se distinguent des abeilles Buckfast, également très présentes sur notre territoire, qui consomment davantage de nourriture en hiver et ont tendance à propoliser abondamment l’intérieur de la ruche.

Lors de sa visite, Gabelus en a profité pour vérifier l’état des deux ruches. L’une, un peu faible ces derniers temps, montre déjà des signes de renforcement. L’autre est en pleine forme : la reine a repris un rythme de ponte soutenu. Il a donc procédé à un rehaussement de la ruche pour permettre à la colonie de développer son essaim dans de bonnes conditions.

Pour conclure cette intervention, Gabelus vous propose une courte vidéo, filmée au plus près des ruches, pour admirer "le ballet des butineuses".

Le ballet des butineuses par Jérémy MARTIN